L’ONU s’inquiète des prétendus « prélèvements d’organes » sur les minorités en Chine

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« Malgré le développement progressif d’un système de don volontaire d’organes, des informations continuent d’émerger concernant de graves violations des droits humains dans l’achat d’organes pour des greffes en Chine. »

Des experts de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) se disent « extrêmement alarmés » par des informations faisant état de « prélèvements d’organes » sur les minorités ethniques, linguistiques ou religieuses en Chine. Parmi les victimes, les experts citent des chrétiens, mais aussi des pratiquants de Falun Gong, des Ouïghours, des Tibétains, des musulmans, tous en détention en Chine.

L’ONU dénonce « une traite à caractère médical » qui impliquerait des chirurgiens, des anesthésistes ainsi que d’autres médecins spécialistes.

« Malgré le développement progressif d’un système de don volontaire d’organes », affirment les experts, « des informations continuent d’émerger concernant de graves violations des droits humains dans l’achat d’organes pour des greffes en Chine. »

Les experts demandent à la Chine de « répondre rapidement aux allégations de ‘prélèvement d’organes’ et à autoriser une surveillance indépendante par les mécanismes internationaux des droits de l’homme ».

Parmi ces experts se trouvent Siobhán Mullally, Rapporteuse spéciale sur la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, Fernand de Varennes, Rapporteur spécial sur les questions relatives aux minorités, ou encore Ahmed Shaheed, Rapporteur spécial sur la liberté de religion ou de conviction.

M.C.


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